La MRC de Témiscouata
   
            

Inquiétude pour les services du CLSC de Pohénégamook

poh n gamook3-1qjvmAprès La Pocatière et Témiscouata-sur-Le-Lac, voilà maintenant qu'un autre établissement du CISSS du Bas-Saint-Laurent est source d'inquiétude, soit le CLSC de Pohénégamook.

Les employés du CLSC ont appris qu'il y aurait fermeture du service de laboratoire à partir de 20h jusqu'au lendemain matin à 8h. Ça va être aux infirmières de faire les tests. Le problème, c'est qu'il n'y aura qu'une seule infirmière à partir de 20h jusqu'au lendemain matin, avec les nouvelles directives. Donc, en cas d'urgence, on demandera à ces infirmières de porter deux chapeaux, selon Louise Lemieux, porte-parole du comité de santé du Transcontinental. La mairesse de Pohénégamook, Louise Labonté a questionné Isabelle Malo, PDG du CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Celle-ci s'est empressé d'apporter une précision. «Je veux quand même rappeler qu'il y a moins de deux consultations en moyenne, par nuit, à Pohénégamook, sur une base annuelle et ce depuis plusieurs années. Donc on peut difficilement me dire que l'infirmière sur place est débordée», a tranché la PDG. «Il ne faut pas oublier que les deux ou trois personnes dont la vie peut avoir été sauvée dans une nuit sont aussi importantes que s'il y en avait eu 50», a rétorqué la mairesse.

Les réponses du CISSS n'avaient rien pour rassurer Louise Lemieux. «Notre établissement est tellement petit, ça ne peut pas être plus petit. Et ils réussissent à trouver des solutions miracles pour économiser quelques milliers de dollars au détriment de notre population parce qu'on n'est pas beaucoup», se désole-t-elle.

Des questions sur la découverture à La Pocatière
Isabelle Malo a réitéré que le CISSS tout comme le ministre Barrette sont à pied d'œuvre pour trouver des solutions rapidement. Juette Rioux, membre d'un comité des usagers, s'est fait insistante. «Je voudrais savoir quelles sont les mesures prises par le CISSS du Bas-Saint-Laurent pour éviter ces découvertures médicales.»

Isabelle Malo n'a pas caché qu'elle est très sensible, voire ennuyée par le manque d'anesthésistes. «On essaie d'utiliser tous les canaux de communication et les leviers qui sont à notre disposition pour essayer de recruter. Il y a des fois où ça marche, il y a des fois où c'est difficile. On regarde également le recrutement hors Québec!», a-t-elle martelé.

Le CISSS aura beaucoup de pain sur la planche au cours des prochaines semaines.

Spurce: http://cimt.teleinterrives.com/nouvelle-alaune_Au_tour_des_soins_de_proximite_de_Pohenegamook_d_inquieter-34056